
À chaque mois, notre équipe d’économistes vous propose un survol des données clés de l’enquête sur la population active.
Le nombre d’emplois a augmenté au mois d’août 2023, mais la hausse n’a pas suffi à compenser les pertes enregistrées au cours des deux mois précédents. Parallèlement, le Québec a enregistré la plus faible croissance du salaire horaire moyen parmi les provinces.
Le Québec présente toujours le taux de chômage le plus faible au Canada, ainsi que les taux d’emploi et d’activité les plus élevés chez les personnes de 15 à 64 ans. Ceci témoigne de la rareté de main-d’œuvre qui y demeure plus présente qu’ailleurs au pays, et ce, malgré le ralentissement économique.
L’emploi recule légèrement de 8 500 postes au Québec en juillet, principalement dans le secteur de la production. Cette diminution s’accompagne d’un nouveau ralentissement dans la croissance des salaires au Québec; cette dernière étant maintenant plus faible que la moyenne canadienne.
Le taux de chômage au Québec augmente légèrement pour s’établir à 4,5 % (+0,1 p.p.), mais il redevient le plus faible au Canada. Le taux de chômage a également augmenté dans toutes les RMR du Québec à l’exception de celle de Sherbrooke.
L’emploi recule légèrement (-8 400 postes) au Québec en juin (-0,2 %), principalement dans le secteur des services (-0,4 %). Cette diminution s’accompagne d’un nouveau ralentissement dans la croissance des salaires qui s’établit à 4,2 %.
Le taux de chômage au Québec augmente pour s’établir à 4,4 % (+0,4 p.p.), le niveau le plus élevé depuis 9 mois. Le principal groupe d’âge enregistre une perte de 12 500 postes.
La croissance de l’emploi est quasiment au neutre en mai (+1 600 postes), répondant à l’incertitude face aux conditions macroéconomiques des prochains mois.
Le taux de chômage au Québec chute à nouveau pour s’établir à 4 %, juste au dessus du creux historique de 3,9 %. Le principal groupe d’âge (25 à 54 ans) enregistre un gain (+24 700), principalement à temps plein.
Les emplois créés dans le secteur des services (+ 7 200 postes), principalement dans l’industrie de l’information, culture et loisirs (+ 8,8 %) ont contribué à la hausse du marché de l’emploi en avril (+10 500 postes). Cette hausse est notamment causée par la reprise des tournages cinématographiques et télévisuels pour la saison estivale.
Les jeunes de 15 à 24 ans, qui reprennent le travail avec la fin des classes, contribuent à la hausse des emplois (+7 900 postes). Le taux de chômage chute légèrement (- 0,1 p.p. ) pour s’établir à 4,1 %.
Les emplois créés dans le secteur des services (+6 100) sont complètement effacés par les pertes dans le secteur de la production (- 7 800) pour un marché de l’emploi faiblement à la baisse (-1 600).
L’emploi à temps plein progresse (+19 100) alors que l’emploi à temps partiel recule d’autant (-20 800) n’affectant pas les principaux indicateurs de l’emploi au Québec: le taux de chômage s’établit à 4,2 %.
L’emploi recule (-15 500 emplois) pour la première fois depuis sept mois au Québec, en raison du secteur des services. La croissance des salaires (+6,5 %) et les heures travaillées (-1,9 % par rapport à janvier 2023) reculent également.
Ce recul de l’emploi au Québec entraîne le taux de chômage vers le haut, pour se situer à 4,1 % (+0,2 p.p.), sauf pour la RMR de Québec (1,9 %) qui voit son taux de chômage diminuer (-0,5 p.p.) à un niveau historique.
L’emploi ne montre pas de signe de ralentissement alors que le Québec ajoute 47 400 postes (+1,1 %) en janvier avec plus des deux tiers à Montréal et plus de la moitié (51,9 %) chez les personnes de 55 ans et plus.
Cette bonne performance entraîne une 3e chute (-0,2 p.p.) du taux de chômage en quatre mois au Québec (3,9 %), resserrant davantage un marché de l’emploi déjà tendu.