À chaque mois, notre équipe d’économistes vous propose un survol des données clés de l’enquête sur la population active.
Le marché du travail québécois affiche des gains d’emplois en septembre 2024, alors que la rentrée scolaire a contribué à une forte augmentation des heures travaillées. La croissance des salaires ne s’essouffle pas malgré le ralentissement de l’inflation, qui se situe actuellement dans sa fourchette cible de 1 à 3 %.
Les gains d’emplois au Québec ont contribué au rebond du taux d’emploi des personnes de 15 à 64 ans, tandis que le taux de chômage a baissé pour la première fois en huit mois. D’ailleurs, seuls les hommes de 25 à 54 ans ont enregistré des pertes d’emplois en septembre 2024.
Le marché du travail continue de faire du surplace, et ce, pour le 30e mois consécutif. Le nombre d’heures travaillées par emploi a d’ailleurs atteint son niveau le plus bas depuis août 2020, en pleine pandémie. Malgré tout, la croissance des salaires demeure élevée.
Le taux de chômage est stable depuis trois mois dans l’ensemble du Québec, mais toutes les RMR québécoises en ont enregistré une hausse. Les RMR de Saguenay et de Québec continuent toutefois de se démarquer par leur faible taux de chômage au sein du Canada.
Le marché du travail fait toujours du surplace au Québec, mais les gains d’emplois à temps partiel limitent l’impact des pertes d’emplois à temps plein. Malgré la stagnation de l’emploi, la croissance des salaires continue de s’accélérer à un rythme préoccupant pour la maîtrise de l’inflation.
Pour la première fois en deux ans, le Québec n’affiche plus le taux d’emploi des 15 à 64 ans le plus élevé au Canada, en plus d’afficher la plus forte hausse du taux de chômage au pays. Cette hausse vient avant tout de l’incapacité du marché à absorber la forte croissance de la population plutôt qu’à des pertes d’emplois massives.
Le marché du travail fait toujours du surplace au Québec, avec un niveau d’emploi stable et l’une des plus faibles croissances des heures travaillées au Canada. La croissance des salaires s’est significativement accélérée, ce qui pourrait limiter le ralentissement de l’inflation et compliquer le travail de la Banque du Canada.
Les taux d’emploi et d’activité des personnes de 15 à 64 ans demeurent plus élevés au Québec qu’ailleurs au Canada. Toutefois, ceux-ci suivent une tendance à la baisse depuis plusieurs mois. Le taux de chômage est pour sa part demeuré stable dans l’ensemble du Québec, alors que la RMR du Saguenay (1,8 %) se démarque toutefois.
Le niveau d’emploi poursuit sa lente progression au Québec à un rythme similaire à celui observé dans l’ensemble du pays. Parallèlement, le nombre d’heures travaillées par emploi a augmenté par rapport à l’année dernière, mais il demeure plus faible qu’ailleurs au Canada.
Le taux d’emploi des personnes de 15 à 64 ans a augmenté en avril 2024, et ce, malgré la hausse du nombre de chômeurs. Les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement touchés par cette dichotomie, affichant à la fois les plus forts gains d’emplois en pourcentage et la plus forte augmentation du chômage.
Le marché du travail fait toujours du surplace bien que certains secteurs comme ceux de la santé, de l’assistance sociale et de l’enseignement aient enregistré de forts gains d’emplois depuis l’année dernière. La croissance des salaires s’est toutefois accélérée en mars 2024, ce qui pose le risque d’amplifier les pressions inflationnistes.
Bien que le nombre de personnes en chômage soit en hausse de 18 % depuis un an, les RMR de Saguenay et Québec se démarquent en affichant les plus faibles taux de chômage au Canada, soit de 2,2 % et 3,1 % respectivement. La majorité de la hausse du chômage provient des hommes de 25 à 54 ans, malgré la croissance de leur emploi.
Le marché du travail québécois a enregistré peu de gains durant la dernière année tant en nombre d’emplois qu’en heures travaillées. Même si la croissance du salaire horaire moyen demeure au-dessus de la cible d’inflation de 2,0 %, celui-ci augmente moins rapidement qu’ailleurs au pays, creusant l’écart salarial avec l’Ontario.
Les femmes de 15 à 24 ans et celles de 55 ans et plus ont enregistré des pertes d’emplois marquées, tandis que les hommes du même âge ont enregistré des gains. Les femmes québécoises demeurent toutefois beaucoup plus présentes en emploi qu’ailleurs au Canada, entre autres en raison des politiques familiales avantageuses au Québec.
Le marché du travail québécois demeure stagnant, mais résilient face à la hausse des taux d’intérêt et au ralentissement économique; le niveau d’emploi et le nombre d’heures travaillées se situent pratiquement aux mêmes niveaux que ceux observé l’année dernière.
Les taux d’activité et d’emploi demeurent élevé malgré le ralentissement du marché de l’emploi, tandis que le taux de chômage se maintient sous la barre des 5%. La RMR de Québec se démarque en présentant le plus faible taux de chômage parmi les RMR canadiennes et le sixième taux d’emploi le plus élevé.
Le contexte économique continue d’affecter négativement le marché du travail québécois avec un niveau d’emploi qui stagne (+ 0,2 %), des heures travaillées en baisse (-0,9 % sur un an) et une croissance des salaires (+ 3,6 %) inférieure à celle observée ailleurs au pays.
Signe que le marché du travail est en perte de vitesse au Québec, le taux d’emploi des 15 à 64 ans (78,2 %; + 0,2 p.p.) n’est plus le plus élevé des provinces canadiennes pour la première fois depuis juin 2022. Les RMR de Québec (2,7 %) et de Saguenay (3,0 %) se démarquent toutefois en affichant les taux de chômage les plus faibles de l’ensemble des RMR canadiennes.
Le marché du travail québécois est en perte de vitesse par rapport au reste du pays tant en ce qui a trait à l’emploi, aux heures travaillées et à la croissance du salaire horaire moyen. En revanche, le nombre d’heures travaillées a augmenté malgré des légères pertes d’emplois en novembre 2023.
Signe que le marché du travail québécois est en ralentissement, le taux de chômage a dépassé la barre des 5,0 % pour la première fois depuis janvier 2022. Les RMR de Québec et de Saguenay se démarquent toutefois avec les deuxième et troisième taux de chômage les plus faibles après celui de la RMR de Peterborough en Ontario.
Le marché du travail a enregistré une légère baisse après deux mois de hausses consécutives, alors que plus de la moitié des secteurs d’activité ont enregistré des pertes. La croissance du salaire horaire moyen demeure toutefois élevée compte tenu des cibles d’inflation.
Le taux de chômage du Québec est à son plus haut niveau depuis janvier 2022. Le Québec continue toutefois de se démarquer du reste du Canada en présentant les plus hauts taux d’activité et d’emploi des personnes de 15 à 64 ans. Malgré la hausse du taux de chômage, celui-ci demeure historiquement faible, demeurant sous la barre des 5,0 %.
Le marché du travail continue de surprendre en dépit du discours récessionniste. La croissance de l’emploi s’est poursuivie en septembre 2023 et plusieurs secteurs d’activité ont enregistré des gains significatifs de plus de 10 000 emplois. Parallèlement, la fin des vacances d’été a marqué une forte augmentation du nombre d’heures travaillées.
Le Québec continue de se démarquer du reste du Canada en présentant le plus faible taux de chômage, ainsi que le plus haut taux d’emploi chez les personnes de 15 à 64 ans. Les RMR de Québec et de Sherbrooke affichent d’ailleurs certains des plus faibles taux de chômage parmi l’ensemble des RMR canadiennes.
Le nombre d’emplois a augmenté au mois d’août 2023, mais la hausse n’a pas suffi à compenser les pertes enregistrées au cours des deux mois précédents. Parallèlement, le Québec a enregistré la plus faible croissance du salaire horaire moyen parmi les provinces.
Le Québec présente toujours le taux de chômage le plus faible au Canada, ainsi que les taux d’emploi et d’activité les plus élevés chez les personnes de 15 à 64 ans. Ceci témoigne de la rareté de main-d’œuvre qui y demeure plus présente qu’ailleurs au pays, et ce, malgré le ralentissement économique.
L’emploi recule légèrement de 8 500 postes au Québec en juillet, principalement dans le secteur de la production. Cette diminution s’accompagne d’un nouveau ralentissement dans la croissance des salaires au Québec; cette dernière étant maintenant plus faible que la moyenne canadienne.
Le taux de chômage au Québec augmente légèrement pour s’établir à 4,5 % (+0,1 p.p.), mais il redevient le plus faible au Canada. Le taux de chômage a également augmenté dans toutes les RMR du Québec à l’exception de celle de Sherbrooke.
L’emploi recule légèrement (-8 400 postes) au Québec en juin (-0,2 %), principalement dans le secteur des services (-0,4 %). Cette diminution s’accompagne d’un nouveau ralentissement dans la croissance des salaires qui s’établit à 4,2 %.
Le taux de chômage au Québec augmente pour s’établir à 4,4 % (+0,4 p.p.), le niveau le plus élevé depuis 9 mois. Le principal groupe d’âge enregistre une perte de 12 500 postes.
La croissance de l’emploi est quasiment au neutre en mai (+1 600 postes), répondant à l’incertitude face aux conditions macroéconomiques des prochains mois.
Le taux de chômage au Québec chute à nouveau pour s’établir à 4 %, juste au dessus du creux historique de 3,9 %. Le principal groupe d’âge (25 à 54 ans) enregistre un gain (+24 700), principalement à temps plein.
Les emplois créés dans le secteur des services (+ 7 200 postes), principalement dans l’industrie de l’information, culture et loisirs (+ 8,8 %) ont contribué à la hausse du marché de l’emploi en avril (+10 500 postes). Cette hausse est notamment causée par la reprise des tournages cinématographiques et télévisuels pour la saison estivale.
Les jeunes de 15 à 24 ans, qui reprennent le travail avec la fin des classes, contribuent à la hausse des emplois (+7 900 postes). Le taux de chômage chute légèrement (- 0,1 p.p. ) pour s’établir à 4,1 %.
Les emplois créés dans le secteur des services (+6 100) sont complètement effacés par les pertes dans le secteur de la production (- 7 800) pour un marché de l’emploi faiblement à la baisse (-1 600).
L’emploi à temps plein progresse (+19 100) alors que l’emploi à temps partiel recule d’autant (-20 800) n’affectant pas les principaux indicateurs de l’emploi au Québec: le taux de chômage s’établit à 4,2 %.
L’emploi recule (-15 500 emplois) pour la première fois depuis sept mois au Québec, en raison du secteur des services. La croissance des salaires (+6,5 %) et les heures travaillées (-1,9 % par rapport à janvier 2023) reculent également.
Ce recul de l’emploi au Québec entraîne le taux de chômage vers le haut, pour se situer à 4,1 % (+0,2 p.p.), sauf pour la RMR de Québec (1,9 %) qui voit son taux de chômage diminuer (-0,5 p.p.) à un niveau historique.
L’emploi ne montre pas de signe de ralentissement alors que le Québec ajoute 47 400 postes (+1,1 %) en janvier avec plus des deux tiers à Montréal et plus de la moitié (51,9 %) chez les personnes de 55 ans et plus.
Cette bonne performance entraîne une 3e chute (-0,2 p.p.) du taux de chômage en quatre mois au Québec (3,9 %), resserrant davantage un marché de l’emploi déjà tendu.