À chaque mois, notre équipe d’économistes vous propose un survol des données clés sur l’inflation au pays.
En octobre, la croissance annuelle de l’IPC au Québec s’est accélérée à 1,6 % (+1,3 % en septembre). La composante du logement demeure le principal contributeur de l’inflation au Québec, avec une hausse de 5,4 % en octobre. Excluant la composante du logement, l’IPC n’a crû que de 0,3 % en octobre au Québec.
Au Canada, le taux d’inflation annuel s’est élevé à 2,0 % en octobre, en hausse par rapport à septembre (+1,6 %). Les prix de l’essence sont majoritairement à l’origine de l’accélération de l’inflation, ceux-ci ayant crû de 0,7 % en octobre.
L’accélération de l’inflation en octobre ne modifie pas les attentes à l’effet que la Banque du Canada abaissera de nouveau son taux directeur lors de sa prochaine annonce du 11 décembre. Après avoir opté pour une baisse de 50 points en octobre, nous sommes d’avis que la Banque du Canada reviendra à un rythme de baisse de 25 points.
En septembre, la croissance annuelle de l’IPC au Québec a continué sa descente, s’étant établie à 1,3 % (+1,5 % en août). Au cours des derniers mois, la croissance des prix ralentit davantage dans les catégories de biens et services discrétionnaires, signe que la hausse des taux d’intérêt a eu l’effet escompté pour freiner la demande des consommateurs.
Au Canada, le taux d’inflation annuel a fortement diminué au cours du mois, s’établissant à 1,6 % (+2,0 % en août), principalement en raison du recul des prix de l’essence sur un an (-10,7 %). La poursuite du ralentissement de l’inflation en septembre confirme que la Banque du Canada (BdC) continuera de baisser son taux directeur lors de sa prochaine annonce le 23 octobre, bien qu’une incertitude demeure quant à l’ampleur de la baisse. Selon nous, la performance des statistiques économiques récentes, notamment du marché du travail, signale que la BdC devrait plutôt favoriser une baisse de son taux directeur de 25 points.
En août, la croissance annuelle de l’IPC au Québec a fortement diminué pour atteindre 1,5 %, affichant une baisse de 0,8 p.p. par rapport à juillet (2,3 %). L’inflation au Québec a ainsi atteint son plus bas niveau en plus de trois ans, soit depuis janvier 2021. La moitié des principales catégories de biens et de services qui composent l’IPC affichent un recul des prix sur 12 mois. Dans l’ensemble, ce sont toutefois les prix de l’essence qui auront le plus contribué au ralentissement de la croissance des prix au cours du mois.
Au Canada, le taux d’inflation annuel a poursuivi sa baisse en août, s’établissant à 2,0 % (+2,5 % en juillet). Le resserrement de la politique monétaire de la Banque du Canada a donc porté ses fruits, la croissance des prix Canada étant de retour sur la cible de 2 % deux ans et demi après le début des hausses de taux directeur. Les statistique d’inflation pour le mois d’août confirment par le fait même que la Banque du Canada devrait continuer de baisser son taux directeur lors de sa prochaine annonce le 23 octobre.
En juillet, la croissance annuelle de l’IPC au Québec s’est élevée à 2,3 %, en légère augmentation par rapport à juin (+2,2 %). À l’instar du reste du Canada, la composante du logement demeure le principal contributeur de l’inflation au Québec, avec une hausse de 6,6 % en juillet. En excluant le logement, la croissance des prix au Québec n’a été que de 0,8 % en juillet, traduisant le fait que la hausse des taux d’intérêt a eu l’effet escompté pour freiner la demande des consommateurs.
Au Canada, l’inflation a de nouveau ralenti en juillet, s’établissant à 2,5 % en variation annuelle (+2,7 % en juin). Le ralentissement de l’inflation au pays marque le septième mois consécutif où la croissance des prix se situe dans la fourchette cible de 1 % à 3 % de la Banque du Canada. Signe que les pressions inflationnistes se sont largement dissipées, 29 % du panier de biens et services de l’IPC ont affiché des hausses de prix supérieures à 3 % en juillet, une proportion conforme à la norme historique.
En ce sens, les statistiques d’inflation pour le mois de juillet devraient donner le feu vert à la Banque du Canada pour qu’elle procède à une nouvelle baisse de son taux directeur lors de son annonce du 4 septembre. En effet, la diminution des pressions inflationnistes s’inscrit dans un contexte économique marqué par un marché du travail qui a fait du surplace au cours des derniers mois, particulièrement dans le secteur privé. Une nouvelle baisse de taux serait conforme aux récentes communications de la Banque, à l’effet que les membres du conseil de direction sont de plus en plus préoccupés par les signaux de faiblesse de l’économie canadienne.
Au Québec, la croissance annuelle de l’IPC a fortement chuté en juin, à 2,2 % (+3,1 % en mai), touchant ainsi un nouveau creux depuis le début de la montée des prix à l’hiver 2021. De plus, le taux d’inflation au Québec est passé sous la moyenne canadienne (+2,7 %) pour la première fois en près de deux ans.
Après une brève accélération en mai, le taux d’inflation canadien (+2,7 %) s’est de nouveau inscrit en baisse en juin conformément à la tendance globale observée depuis le début de l’année. La croissance des prix s’est modérée dans la majorité des sous-secteurs et les différentes mesures d’inflation fondamentale sont toutes demeurées à l’intérieur de la fourchette cible de la Banque. Dans ce contexte, nous sommes d’avis que la Banque du Canada devrait procéder à une nouvelle baisse de taux le 24 juillet.
Au Québec, la croissance annuelle de l’IPC affiche une légère hausse en mai, à 3,1 % (+3,0 % en avril). Malgré cette faible augmentation, le taux d’inflation annuel au Québec demeure tout près de son plus bas niveau enregistré depuis mars 2021. À l’instar des derniers mois, le taux d’inflation au Québec s’est situé au-dessus de la moyenne canadienne en mai, mais l’écart s’est significativement rétréci depuis octobre 2023.
Au Canada, l’inflation s’est également accélérée, à 2,9 % sur une base annuelle (+2,7 % en avril). Après avoir baissé son taux directeur pour une première fois en juin, la Banque du Canada pourrait annoncer une seconde baisse lors de sa prochaine décision du 24 juillet, et ce, malgré la légère reprise de l’inflation enregistrée au cours du mois. En effet, la BdC disposera d’informations supplémentaires qui seront déterminantes d’ici sa prochaine annonce, notamment les statistiques sur le marché du travail et de l’inflation pour le mois de juin, de même que les enquêtes de la BdC auprès des entreprises et des ménages.
La croissance annuelle de l’IPC au Québec s’est inscrite en ralentissement en avril, à 3,0 % (+3,6 % en mars), la plus faible croissance annuelle des prix au Québec depuis mars 2021. L’inflation au Québec a subi quelques soubresauts dans les derniers mois, ayant enregistré d’importants mouvements autant à la hausse qu’à la baisse. Néanmoins, la tendance vers la cible de 2 % se poursuit.
Au Canada, l’inflation a ralenti à 2,7 % sur une base annuelle (+2,9 % en mars), également la plus faible hausse depuis le mois de mars 2021. Les statistiques d’inflation d’avril devraient permettre à la Banque du Canada de procéder à une première baisse de taux directeur lors de son annonce du 5 juin prochain. En effet, les taux de croissance annuels des différentes mesures d’inflation fondamentale ont continué d’évoluer favorablement vers la cible de 2 %, et se situent désormais tous à l’intérieur de la fourchette cible de la BdC.
La croissance annuelle de l’IPC au Québec a connu un léger rebond à 3,6 % en mars (+3,3 % en février), alors que les prix des logements et de l’essence continuent d’exercer des pressions à la hausse sur le taux d’inflation. En outre, le Québec affiche de nouveau le plus haut taux d’inflation au Canada, notamment en raison de l’inflation des services qui demeure près du sommet enregistré en décembre 2022.
Au Canada, l’inflation s’est légèrement accélérée en mars, à 2,9 % sur une base annuelle (+2,8 % en février). Malgré cette accélération, les mesures d’inflation fondamentale ont continué de montrer d’importants progrès vers l’atteinte de la cible de 2 %. En ce sens, les conditions sont réunies pour que la Banque du Canada (BdC) procède à une première baisse de son taux directeur au courant de l’été.
La croissance annuelle de l’IPC au Québec est demeurée stable à 3,3 % en février (+3,3 % en janvier) et demeure ainsi à son plus bas niveau enregistré en près de trois ans. Un ralentissement marqué des prix des aliments a été observé, mais ce dernier fut contrebalancé par la hausse des prix de l’essence.
Au Canada, l’inflation a ralenti à 2,8 % sur une base annuelle (+3,9 % en janvier). Il s’agit d’un ralentissement qui n’était pas anticipé, alors que les analystes tablaient sur une accélération du taux d’inflation à 3,1 %. En outre, la croissance annuelle de l’IPC fondamental est quant à elle passée à 2,8 % (+3,1 % en janvier), un creux depuis juillet 2021.
La Banque du Canada verra d’un bon œil les statistiques d’inflation de février. Dans ce contexte, nous croyons que la publication de données toutes aussi encourageantes le mois prochain pourrait représenter la confirmation attendue par la Banque afin d’ouvrir officiellement la porte à d’éventuelles baisses du taux directeur.
La croissance annuelle de l’IPC au Québec s’est fortement modérée à 3,3 % en janvier (+4,0 % en décembre). Il s’agit d’ailleurs de la plus faible croissance annuelle des prix enregistrée depuis avril 2021. Ce ralentissement est grandement attribuable au recul du prix de l’essence d’une année à l’autre en janvier (-1,3 %). Globalement, la croissance des prix continue de ralentir dans cinq des huit principales catégories de biens et services.
Au Canada, l’inflation a ralenti à 2,9 % sur une base annuelle (+3,4 % en décembre). Il s’agit d’un ralentissement supérieur à ce qui était anticipé, alors que les analystes du secteur privé tablaient sur un taux d’inflation de 3,2 %. En outre, la croissance annuelle de l’IPC fondamental est quant à elle passée à 3,1 % (+3,4 % en décembre), un creux depuis novembre 2021.
La Banque du Canada verra d’un bon œil les statistiques d’inflation de janvier. En effet, l’évolution de l’IPC fondamental représente un pas dans la bonne direction, mais la Banque voudra voir un progrès durable vers la cible de 2 % avant de baisser son taux directeur. Dans ce contexte, il est peu probable que la BdC annonce des baisses de taux à court terme.
La croissance annuelle de l’IPC au Québec est repartie à la hausse en décembre, à 4,0 % (+3,6 % en novembre). Pour l’ensemble de l’année 2023, l’inflation annuelle moyenne a fortement diminué, pour atteindre 4,5 % (6,7 % en 2023).
À l’instar du Québec, l’inflation s’est accélérée au Canada en décembre, à 3,4 % sur une base annuelle (+3,1 % en novembre). En particulier, les statistiques mensuelles ont montré que l’inflation fondamentale au Canada demeure persistante, n’affichant que peu de progrès depuis la mi-2023. Compte tenu de cette évolution, combinée aux attentes d’inflation qui demeurent élevées, il est peu probable que la Banque du Canada annonce des baisses de taux à court terme.
La croissance annuelle de l’IPC au Québec a de nouveau diminué en novembre, à 3,6 % (+4,2 % en octobre). Il s’agit du plus faible rythme de la croissance des prix depuis avril 2021. Malgré ce ralentissement, la tendance observée dans les derniers mois s’est poursuivie en novembre, alors que le Québec affiche toujours le taux d’inflation le plus élevé au Canada.
Au Canada, l’inflation a fait du surplace en novembre, en hausse de 3,1 % sur une base annuelle (+3,1 % en octobre). Sur une note plus positive, les mesures d’inflation sous-jacente privilégiées par la Banque du Canada ont continué de montrer du progrès vers la cible de 2 %. Dans ce contexte, la Banque du Canada devrait juger que sa politique monétaire est suffisamment restrictive et que des hausses supplémentaires de son taux directeur ne seront pas nécessaires.
Au Québec, la croissance de l’indice des prix à la consommation s’est modérée à 4,2 % en octobre (+3,8 % en septembre). Malgré tout, le Québec continue d’afficher le taux d’inflation le plus élevé au Canada, principalement en raison de l’inflation des services qui est influencée par les tensions sur le marché du travail et les pressions salariales qui en découlent.
Au Canada, l’inflation globale a ralenti à 3,1 % en octobre (+3.8 % en septembre). Ce ralentissement est principalement dû au recul important des prix de l’essence au cours du mois (-7,8 %). Par ailleurs, la baisse marquée de diverses mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada devrait lui permettre de demeurer sur les lignes de côté lors de sa prochaine décision du 6 décembre en laissant les taux inchangés à 5 % pour une troisième décision consécutive.
Au Québec, l’indice des prix à la consommation a progressé de 4,8 % par rapport à l’année précédente en septembre (+4,6 % en août). La hausse de l’inflation en septembre est notamment attribuable à l’évolution du prix de l’essence, qui a crû de 11,0 % en septembre par rapport à l’an dernier.
Au Canada, l’inflation a légèrement ralenti à 3,8 % (+4,0 % en août). L’inflation fondamentale, qui exclut les aliments et l’énergie, s’est quant à elle modérée davantage, à 3,2 % (+3,6 % en août). Cette évolution favorable de l’inflation fondamentale en septembre devrait permettre à la Banque du Canada de maintenir son taux directeur inchangé à 5,0 % lors de sa prochaine annonce, le 25 octobre. La Banque pourra ainsi faire preuve de patience afin de déterminer si la politique monétaire actuelle est suffisamment restrictive.
L’inflation s’est de nouveau accélérée au Québec en août, à 4,6 % (+3,9 % en juillet). Il s’agit d’une évolution qui était attendue, en raison de la hausse du prix de l’essence observée durant le mois. L’inflation fondamentale, qui exclut les prix des aliments et de l’énergie, a également augmenté en août, à 4,3 %, signalant que les pressions inflationnistes sous-jacentes demeurent bien présentes au Québec.
Au Canada, l’IPC global a augmenté à 4,0 % (+3,3 % en juillet), et l’IPC fondamental, à 3,6 % (+3,4 % en juillet). L’inflation demeure généralisée au Canada, et l’accélération de l’inflation fondamentale en août augmente la probabilité que la Banque du Canada décide de relever à nouveau son taux directeur lors de sa prochaine annonce du 25 octobre.
Au Québec, l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 3,9 % en variation annuelle en juillet (+3,6 % en juin). L’inflation est ainsi repartie à la hausse, après deux baisses consécutives. Au Canada, l’inflation a également augmenté, à 3,3 % (+2,8 % en juin).
Au Québec, l’inflation mesurée par la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC) sur 12 mois a ralenti à 3,6 % en juin (+4,0 % en mai). L’inflation fondamentale, qui exclut les aliments et l’énergie, continue pour sa part de se montrer supérieure à l’inflation totale, s’élevant à 4,4 % en juin.
Au Canada, l’inflation s’est modérée à 2,8 % (+3,4 % en mai). Peu de progrès a toutefois été réalisé à l’égard des mesures d’inflation fondamentale privilégiées par la BdC, soit l’IPC médian et l’IPC tronqué, qui sont demeurées au-delà de la borne supérieure de la fourchette cible de la Banque.
Au Québec, l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 4,0 % en variation annuelle en mai (+4,8 % en avril), un creux depuis juin 2021. Le ralentissement de l’inflation a principalement été attribuable à la chute des prix de l’essence.
Au Canada, la modération de l’inflation a été plus marquée, alors qu’elle s’est établie à 3,4 % (+4,4 % en avril). L’IPC fondamental, qui exclut les aliments et l’énergie, a pour sa part crû de 4,0 % en variation annuelle (+4,4 % en avril). Le ralentissement de l’inflation globale sera vu d’un bon œil par la Banque du Canada, mais la persistance de l’inflation fondamentale pourrait l’inciter à hausser à nouveau son taux directeur lors de sa prochaine annonce, le 12 juillet.
Au Québec, l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 4,7 % en variation annuelle en mars. La tendance à la baisse de l’inflation s’est ainsi poursuivie, appuyée principalement par le recul du prix de l’essence (-13,8 % sur un an).
En comparaison, l’inflation au Canada s’est fixée à 4,3 % (+5,2 % en février), un creux depuis août 2021. Ces statistiques sont conformes aux prévisions de la Banque du Canada publiées la semaine dernière dans son rapport sur la politique monétaire, et signale qu’elle devrait rester sur les lignes de côtés dans les prochains mois.
Au Québec, l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 6,3 % en variation annuelle en décembre. Il s’agit d’une croissance des prix plus faible qu’en novembre (+6,8 %), en raison notamment du recul du prix de l’essence.
Au Canada, l’inflation a également ralenti à 6,3 % (+6,8 % en novembre).