​Persévérance scolaire et conciliation études-travail : une piste de solution à la pénurie de main-d’oeuvre

Pour la Chambre du commerce du Montréal métropolitain et Réseau réussite Montréal, l’équipe d’Aviseo s’est intéressée aux facteurs de la persévérance scolaire dans un contexte où la pénurie de main-d’œuvre attire les étudiants sur le marché du travail et où l’automatisation guette certains emplois qui nécessitent peu de formation. L’éducation est bénéfique pour tous, principalement pour les étudiants eux-mêmes : meilleurs salaires à long terme, satisfaction professionnelle, sécurité d’emploi. On pourrait encourager la persévérance scolaire par plusieurs moyens : un soutien accru aux élèves et étudiants autour de soi, l’adaptation de l’expérience d’études (formation du soir, stage en entreprise) et la facilitation de la conciliation études-travail.

Chiffres clés

  • Les salaires des emplois qui ne demandent aucune scolarité augmentent plus rapidement (+4,2 %) que ceux des emplois qui nécessitent un baccalauréat (+0,2 %).
  • Chez les hommes, 18,4 % débarquent des bancs d’école sans diplôme ni qualification contre 13,2 % des femmes.
  • Le taux de diplomation est passé de 58 % à 67 % à Montréal et de 63 % à 71 % au Québec de 2010 à 2017.
  • Aucun diplôme n’est exigé pour 30% des emplois vacants de la province.
  • En terminant ses études secondaires, une personne gagnera environ 500 000 $ de plus au cours de sa carrière que si elle ne les avait pas terminées.
  • Une diminution de 20 % du raccrochage scolaire engendrerait des pertes de 21 M$ en revenus fiscaux pour les gouvernements.
  • Près de 40 % des travailleurs sans diplôme s’exposent au risque que leur emploi soit automatisé.
  • L’encouragement et le soutien provenant de l’entourage est le facteur principal qui contribue à la persévérance scolaire au secondaire dans 29 % des cas.