L’Ordre des ingénieurs du Québec a donné à Aviseo le mandat de compléter une étude brossant un portrait en profondeur de la profession d’ingénieur sur l’horizon 2030. Cette étude a pour but d’analyser l’état actuel de la profession ainsi que les tendances et les besoins qui influenceront son évolution. La profession s’est bien sortie de la pandémie de 2020, mais il faudra pallier la rareté de la main-d’œuvre et adapter les recherches et les formations universitaires aux besoins du marché du travail. Une enquête menée par Aviseo auprès de 3206 membres de l’OIQ a révélé que l’intelligence artificielle, la transition énergétique et la lutte aux changements climatiques auront les plus grandes répercussions sur la profession.
Chiffres clés
- On constate une augmentation de 22 % des professionnels en génie (+15 000 en nombre absolu) de 2006 à 2016.
- Les femmes représentent 15 % des ingénieurs du Québec. L’OIQ a un objectif de 30 % d’ici 2030.
- Les immigrants représentent 24 % des professionnels en génie, contre 12 % dans la population totale.
- Le salaire d’un ingénieur équivaut au double du salaire d’un Québécois moyen. Cet écart majeur est similaire pour l’ensemble du Canada.
- Parmi les ingénieurs, 12 % prévoient se lancer en affaires dans les 10 prochaines années, et 10 % se disent déjà entrepreneurs. Ce taux combiné de 22 % est légèrement plus élevé que la moyenne québécoise de 20 %.
- Parmi les ingénieurs, 64 % pensent que la formation continue est adéquate alors que 30 % la trouvent trop ou très exigeante.
- Le secteur privé attire 38 % des étudiants en génie actuels, le secteur public en attire 12 % et les autres n’ont aucune préférence. Parmi les étudiants, 46 % comptent choisir leur région de travail en fonction de la qualité de vie qu’elle leur offrira.
- Selon 61 % des répondants, la gestion du changement est une compétence appelée à prendre plus d’importance sur l’horizon 2030.
Mentions de l’étude dans les médias: