Analyse des impacts économiques de l’écosystème Glencore au Québec

À la suite de notre portrait économique des retombées de la Fonderie Horne et de l’Affinerie CCR, Aviseo a réalisé une étude des retombées économiques de l’écosystème complet de Glencore au Québec. Grâce à l’ensemble de ses installations, Glencore possède la plus importante mine de nickel au Québec, l’unique chaîne de valeur du cuivre au Canada et la plus importante affinerie de zinc dans l’est de l’Amérique du Nord. L’entreprise est un moteur important de l’économie de chaque région du Québec, en plus de participer à la renommée de la province dans le secteur minier, au recyclage du métal et à la production de métaux indispensables dits « critiques et stratégiques » pour le Québec.

Chiffres clés

  • Sur les 5,8 milliards de dollars de dépenses de fonctionnement de Glencore, 1,4 milliard de dollars est dépensé au Québec.
  • L’écosystème Glencore gère à lui seul 1,7 milliard de dollars en valeur ajoutée annuellement.
  • Glencore supporte 14 087 emplois, dont 8825 au Québec, ou 3088 emplois directs.
  • Sur ses 5600 fournisseurs, Glencore en a au moins un dans chacune des régions administratives du Québec, dont plus de 1200 en Abitibi-Témiscamingue et plus d’une dans les communautés inuites du Nord du Québec.
  • Glencore supporte 9 % du PIB et 4 % de l’emploi des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. Ces deux régions sont celles où se trouvent 67 % de la valeur ajoutée et 50 % des emplois de l’entreprise.
  • Le salaire moyen d’un employé de Glencore oscille de 75 000 $ à 125 000 $, soit de 1,5 à 2,5 fois plus que le salaire d’un travailleur québécois moyen.
  • Un emploi chez Glencore est 3,7 fois plus productif que la moyenne québécoise, produisant 351 000 $.
  • Les exportations de l’écosystème Glencore se chiffrent à près de 5 milliards de dollars, ce qui équivaut à 5,4 % de l’ensemble des exportations québécoises.